L’espace est une entité qui me bouleverse et me terrifie à la fois.
Émotionnellement j'ai une peur bleue du vide, mais je n'appréhende pas le silence.
Rationnellement, c’est quelque chose qui est au delà de mon intelligence et mon imagination et qui rend timide ma curiosité.
J’ai tout simplement le sentiment que cela me dépasse.
Ado, j’ai tout fait pour fuir les cours de physique ( j’entends cela par changer pour une voie qui me correspondait davantage), car cela devenait si étranger à mon entendement que j’ai juste fini par jeter l’éponge. Et meme aujourd'hui, lorsque j'essaie de pallier à mon ignorance (en regardant des vidéos de e-penser par exemple), j'arrive assez vite à un mur d'incompréhension devant tant de complexité.
Pourtant les représentations de l’espace, l’univers cosmique me fascinent ! J’ai été une spectatrice dévouée au langage cinématographique à travers Star Wars, Gravity, Interstellar, Seul sur Mars!
Plus récemment j’ai pu assister à l'exposition de l'Atelier des Lumières sur le Cosmos, qui m’a émue aux larmes.
Cet inconnu angoissant devenait tout simplement m’apporter une sérénité incroyable et presque securisante fondée sur de la pure humilité.
Humilité d’être si petite dans un univers si grand, qu’elle ne peut que m’aider à lâcher prise face à une micro-réalité terrestre souvent complètement absurde. Et encore plus aujourd'hui.
En ce moment j’aimerais parfois me réfugier mentalement dans l’Espace.
Etre totalement engloutie par sa philosophie.
Un des moments suspendus qui me prend souvent au dépourvu, est d’observer et de photographier la pleine lune avec mon chéri - comme si elle s'invitait dans le salon- du haut de son 21e étage, lui qui en même temps sait défroisser mes connaissances et taquine ma curiosité à nouveau.
Je vous laisse donc en compagnie de l'une de ses photographies.